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Je vois, venant de la mer, une bête monte 
Christine Armanger, [Compagnie Louve]

© Christine Armanger
& Laurent Bazin

Dans notre époque en proie aux angoisses collapsologistes, Je vois, venant de la mer, une bête monte s’empare de l’un des plus grands récits de fin du monde : l’Apocalypse selon saint Jean.

Entre gravité et humour incisif, la création repose sur un déferlement de visions qui traversent le corps d’une seule interprète. Comme la collision inattendue entre Jérôme Bosch et Greta Thunberg dans une improbable procession de pénitents andalous. C’est l’espoir d’une séance de yoga sur un océan de déchets. Jouant des métamorphoses et des cuts, flirtant avec la déchéance et l’euphorie, le corps est au centre : corps postural ou organique, corps tranquille ou grotesque, corps tordu, délié, convulsif, extatique, corps hésitant entre parler et danser, mais corps toujours, corps qui cherche à dire sur le plateau l’instant fragile de son être au monde. Si la fin des temps est proche autant décider de sa mise en scène.

Chorégraphe et interprète : ​Christine Armanger

Régie : Cédric Michon 

Production : [Compagnie Louve], Co-production : micadanses, CDC Chorège Accompagnement : Danse Dense Résidences et soutiens : L’Onde Théâtre Centre d’Art - Scène conventionnée d’intérêt général - art et création 
pour la danse, CDC Chorège, CCNCN Caen - Basse-Normandie, Le Centquatre Paris, Danse Dense, Le Colombier, CN D (Pantin)

La [Compagnie Louve] est accompagnée par Danse Dense

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