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#plateforme professionnelle

Porté Disparu
Lili Buvat, Cie Les Yeux à l'envers

crédit photo Inès Coville 2.jpg

© Inès Coville

Porté disparu détourne l'intrigue du ballet Le Sacre du printemps créé en 1913, à savoir le sacrifice d'une jeune fille par un groupe d'individus permettant au printemps d'arriver. Ce solo célèbre avec dérision le point de vue de celle qui ne veut pas mourir. Ses mains vertes, une couleur qui porte malheur au théâtre, l’aident à accéder à un autre récit, une forme de lévitation poétique à la rencontre des spectateurs dont le regard se trouve transformé. Faut-il se cacher ou s’affirmer ? Comment exister face à un regard réducteur ? 

Lili commence à travailler en 2014 en tant que danseuse de cabaret sur unbateau de croisière. Cette expérience particulière de tour du monde l'éveilleaux problématiques de classe, de genre et de race. C’est en 2015 qu'elles'initie à la danse contemporaine avec Nathalie Pubellier et à la compositionchorégraphique avec Christine Gérard avant d'intégrer l'Ecole supérieure duCentre National de danse contemporaine d'Angers dont elle ressortdiplômée en 2018. Elle y crée un solo avec de la mousse à raser qui interrogeles normes de beauté féminine occidentales associées à des modèlesd'hygiène et rencontre les chorégraphes Philippe Decouflé et DominiqueBoivin qui encouragent son propre travail de création, notamment lorsd'une résidence au théâtre de l'Arsenal à Val de Reuil en octobre 2018. Entant que danseuse interprète, elle travaille pour différents artistesplasticiens, chorégraphes, metteurs en scène ou musiciens tels que AntonioContador (Séance de divination amoureuse), Esmeralda Da Costa (Aquaviva)Théo Mercier & Steven Michel (Big Sisters), Jean-Jacques Sanchez (Une nuitau jardin et Rides), Thierry Escarmant (Mémoire des loges), Eric Martin(doublure dansante sur le film Aline de Valérie Lemercier), Dominique Boivin(Défilé chorégraphique), Pau Simon (reprise de rôle sur Exploit), Maria JoaoPires (concerts dansés à la Philarmonie de Paris et à la fondation CalousteGulbenkian à Lisbonne), Gurshad Shaheman (cabaret Dégenré au PointEphémère), le groupe de métal « Magdalene Asylum » (clip de Wide open),Lætitia Angot (« La Permanence Chorégraphique de la Porte de la Chapelle »,un projet qui porte des actions artistiques et sociales). Lili a aussi donné desateliers de danse à la prison de Fleury Merogis. Son rapport à la danse setrouve sans cesse renouvelé en fonction de ses différentes expériences.Diplômée en 2021 d’un master de recherche en Danse à l'Université de ParisVIII, elle rédige un mémoire intitulé « Renversements du regard » quiobtient la mention très bien sous la direction d'Isabelle Launay où elleanalyse comment des oeuvres picturales et scéniques viennent perpétuer ouinterroger des normes de beauté féminines occidentales associées à unidéal perçu comme blanc. En 2022, Lili crée la compagnie Les yeux à l'enversafin d'interroger artistiquement les enjeux politiques qui se concentrentautour de son propre corps et de poursuivre la question du hors champ.Cette compagnie naît aussi du désir d'émancipation vis-à-vis de la place dedanseuse interprète.

Chorégraphie & Interpretation : Lili Buvat

Regard chorégraphique : Sofia Cardona Parra

Regard exterieur : Sylvie Cieren
Création lumière : Manon Vergotte

Pièce chorégraphique lauréate de l'aide à l'écriture danse de l'association Beaumarchais-SACD

Avec le soutien de la Maison des métallos ; à bénéficié de la mise à disposition de studio au CND Centre national de la danse, 

Production : Les yeux à l'envers

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