
Zoé Lakhnati
Zoé Lakhnati est une artiste chorégraphique qui partage son temps entre Bruxelles et Sète, sa ville natale. Diplômée en danse classique du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon en 2019, puis de P.A.R.T.S en 2022, elle développe une pratique artistique qui mêle recherche chorégraphique et collaboration interdisciplinaire. Depuis 2017, elle organise diverses résidences de recherche à Sète, notamment à l'École des Beaux-Arts et au Théâtre Molière, Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau.
En tant que danseuse interprète, Zoé Lakhnati travaille actuellement aux côtés de chorégraphes tels que Mette Ingvartsen, Leïla Ka, Némo Flouret et Georges Labbat. Elle a également occupé des rôles d’assistante pour Robyn Orlin et Dimitri Chamblas. En 2021, elle crée le laboratoire De L'Impertinence à Sète en collaboration avec Dora Pentchev, une résidence dédiée à la recherche et à la rencontre artistique autour de la danse.
Sa démarche chorégraphique se poursuit avec la création de Where the fuck am I ? en 2022, un duo réalisé avec le danseur latino-norvégien Per Anders Kraudy Solli, produit par Mécènes du Sud et présenté au Crac OCCITANIE. Préparant de nouveaux projets, Zoé dévoilera son premier solo This is la mort en décembre 2024 aux Halles de Schaerbeek. Elle bénéficie également de l’accompagnement de la chorégraphe Mathilde Monnier dans le cadre du programme Immersion avec La Halle Tropisme à Montpellier.

© Stefano Scheda
PROJET EN COURS :
𝕋𝕙𝕚𝕤 𝕚𝕤 𝕝𝕒 𝕞𝕠𝕣𝕥

Dans This is la mort, Zoé Lakhnati rassemble différentes représentations de corps mourants, de l'histoire de l'art classique aux références plus récentes de pop culture, et décortique progressivement les conséquences de ces images sur les corps.
Quelles sont les images qui font encore écho aujourd'hui ?
Quelles images devrions-nous disséquer ou ignorer ?
Sur scène, le corps dansant devient un canal vivant à travers lequel toutes ces histoires, personnages, sentiments apparaissent en désordre, comme l’atlas incarné d’une mémoire collective.
© David Le Borgne