
Samuel Planas
Samuel Planas, danseur contemporain de 22 ans originaire de la région toulousaine, débute sa formation artistique au CRR de Toulouse, où il étudie d’abord le violon, le chant lyrique, puis la danse contemporaine et le jazz. En 2020, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, tout en poursuivant parallèlement une licence Sciences des Organisations – parcours Talents à l’Université Paris-Dauphine. Cette double formation témoigne de sa rigueur et de sa curiosité, qu’il met aujourd’hui pleinement au service de la danse, en tant qu’interprète et chorégraphe émergent.
Depuis 2022, Samuel se distingue en tant qu’interprète auprès de chorégraphes majeurs de la scène contemporaine, tels que Boris Charmatz (10 000 gestes), Noé Soulier (Close Up) et Wim Vandekeybus (Infamous). Son travail s’inscrit dans une dynamique de recherche et d’expérimentation, nourrie par ces collaborations exigeantes. En parallèle, il développe son propre univers chorégraphique, affirmé avec Gueule au brou, sa première création pour quatre danseurs, dont une première étape a été présentée au concours Danse Élargie 2024, avant une création complète prévue pour 2026.
Son travail prometteur est déjà salué par plusieurs distinctions : la Bourse de la Fondation Hermès – Artiste dans la cité (2022-2024), la Bourse du Théâtre de la Ville de Paris pour Danse Élargie, la Bourse Cléo Thiberge Edrom, ainsi que le Prix spécial de la SACD 2024 pour le projet Gueule au brou. À travers sa pratique, Samuel Planas explore une danse à la fois physique et poétique, entre intensité corporelle et réflexion sur les formes contemporaines.

PROJET EN COURS :
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Gueule au brou est la première création chorégraphique de Samuel Planas, inspirée par l’histoire des mineurs de fond et la mémoire de son arrière-grand-père. À travers une danse physique, brute et sensible, portée par le chant et des gestes entre violence et douceur, la pièce explore une mémoire enfouie, intime et collective. Dans un univers dépouillé, où la lumière perce l’obscurité comme un souffle, les corps deviennent des vecteurs de résistance poétique, faisant émerger une humanité ensevelie face à l’absurde.
© Josselin Carré