
Delphine Mothes
Cie PHAENOMENON
Delphine Mothes vit et travaille à Paris. Elle débute sa formation en danse classique et contemporaine à l’école de ballet Gillet-Lipszyc à Biarritz, avant de poursuivre un double parcours universitaire en Histoire et en Danse à l’Université Paris 8. Elle se perfectionne ensuite à l’international, notamment à la Salzburg Experimental Academy of Dance (Autriche, 2014-2016), puis intègre la formation Extensions à la Place de la Danse – CDCN Toulouse-Occitanie (2016-2018). Aujourd’hui, elle développe son travail d’interprète aux côtés de chorégraphes comme Marinette Dozeville, Emmanuel Eggermont, Clémence Baubant et Mathilde Rance.
En 2019, elle fonde PHAENOMENON, une structure qui soutient à la fois ses projets chorégraphiques et ses actions de médiation culturelle. Elle intervient dans des contextes variés, notamment auprès des étudiants en Licence d’Arts du Spectacle à l’Université de Nice Antipolis, et anime des ateliers avec le festival NEUFNEUF, favorisant les échanges entre pratiques artistiques et publics. Sa démarche pédagogique accompagne une réflexion sur l’accès à la danse contemporaine et la transmission du sensible.
Avec sa première création Une montagne, sous les palmiers, la compagnie amorce une recherche autour de la perception, de la subjectivité et de la manière dont le réel est reçu. Au cœur de son travail, le corps vécu devient un outil de connaissance et de transformation. Delphine Mothes affirme ainsi la puissance de l’expérience physique comme un lieu d’apprentissage, en plaçant le sensible et le vécu au centre du processus chorégraphique.

© Cie PHAENOMENON
PROJET EN COURS :
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© Sean Van Wert
Le solo NATURES prend comme point de départ l’ouvrage de Nina MacLaughlin Sirène, Debout. Ovide rechanté dans lequel l’autrice réécrit certaine des métamorphoses d’Ovide à partir du point de vue des personnages féminins. D’humaines, elles deviennent animales, végétales, minérales, divines... La recherche chorégraphique porte d’une part sur les enjeux d’incarnation et d’évocation de figures par le mouvement. D’autre part, sont explorés les processus de métamorphose à travers les actions qu’ils mettent eu jeu, leurs temporalités, ce qu’ils font apparaitre et disparaitre, naître et mourir et ce qui subsiste. Toutes ces réalités sont activées par un seul corps en constante métamorphose. La composition globale s’imagine sous la forme d’un tissage dans lequel les figures et états se fondent les uns dans les autres et se font écho, dans une atmosphère dans laquelle coexistent imaginaires du mythe et réalité.